Jacques Brel: diferència entre les revisions

Contingut suprimit Contingut afegit
m Robot substituint el text: (-Imatge: +Fitxer:, -Image: +Fitxer:, -Imagen: +Fitxer:)
Línia 56:
[[wa:Jacques Brel]]
[[zh:雅克·布雷尔]]
==Biographie==
Issu d'une famille industrielle [[catholique]] [[Flandre|flamande]], Jacques Brel était, enfant, peu intéressé par l'école, excepté par les cours de français. Il joue alors des pièces de théâtre en amateur au sein de la Franche Cordée{{refnec}}, et son père le fait entrer dans la cartonnerie familiale, travail pour lequel il n'a aucun goût. Il réfléchit très sérieusement à une reconversion, soit en tant qu'éleveur de poule, soit en tant que cordonnier, soit dans la chanson. Il choisit cette dernière voie. Il écrit n'importe où, n'importe quand. Amateur de musique classique (principalement de [[Maurice Ravel]] et de Schubert), il compose ses premières mélodies sur le piano familial et sur sa guitare.
 
Le {{1er juin}} [[1950]], il épouse Thérèse Michielsen, dite « Miche », rencontrée trois ans plus tôt à la Franche Cordée. Le {{Date|6|décembre|1951}} naît sa première fille, Chantal, puis France le {{Date|12|juillet|1953}}. Enfin, Isabelle en [[août]] [[1958]] pour laquelle Jacques Brel écrivit la chanson du même nom.
 
À partir de [[1952]], il compose ses premières chansons qu'il chante dans le cadre familial ou lors de diverses soirées dans des cabarets [[Bruxelles|bruxellois]]<ref>Il chante pour la première fois devant un public dans une maison de jeunes se situant à [[Schaerbeek]] (MJ André Vermeulen, 17 Rue Goossens).</ref>. Il fait déjà preuve de cette puissance lyrique (tant dans les textes que dans son interprétation) qui rebute sa famille, laquelle ne l'encourage pas à continuer.
 
Il persévère tout de même et, en [[1953]], sort un 78 tours. Ensuite, il quitte la capitale belge pour se rendre seul à [[Paris]] appelé par [[Jacques Canetti]], découvreur de talents travaillant chez [[Philips]] et propriétaire du [[cabaret]] « Les Trois Baudets ». Sa famille lui coupe alors les vivres et il se retrouve sous les toîts de l'hôtel ''Stevens'' à [[Pigalle (quartier parisien)|Pigalle]]. Pour gagner un peu d'argent, il enseigne la guitare au danseur-acrobate ''Francesco « Cocky » Frediani'', un artiste italien paraissant alors à l'affiche du cabaret ''La nouvelle Eve''. Ce dernier, témoin des tous premiers jours, accompagnera d'ailleurs Brel lors de son premier passage à l'[[Olympia]] en « lever de rideau » (moment où les spectateurs entrent dans la salle et s'installent à leur place). Les conditions de travail sont difficiles pour Jacques : il n'avait pas de loge et devait se changer derrière le bar de l'Olympia…. À la fin d'une représentation, [[Bruno Coquatrix]] qui l'a remarqué, le félicite de sa prestation, l'invitant à lui rendre visite pour discuter d'un prochain passage.