Clàudia d'Orleans (reina consort de França): diferència entre les revisions

|légende = Portrait de Claude de France réalisé trente ans après sa mort dans le ''Livre d'heures de [[Catherine de Médicis]]''.<ref>Claude de France entourée de ses quatre filles, Louise et Charlotte au premier plan, [[Marguerite de France (1523-1574)|Marguerite]] et [[Madeleine de France (1520-1537)|Madeleine]] au deuxième plan, avec [[Éléonore de Habsbourg]] au dernier plan.</ref>.

|légende = Portrait de Claude de France réalisé trente ans après sa mort dans le ''Livre d'heures de [[Catherine de Médicis]]''.<ref>Claude de France entourée de ses quatre filles, Louise et Charlotte au premier plan, [[Marguerite de France (1523-1574)|Marguerite]] et [[Madeleine de France (1520-1537)|Madeleine]] au deuxième plan, avec [[Éléonore de Habsbourg]] au dernier plan.</ref>.

Héritière du [[duché de Bretagne]], elle est fiancée à l'archiduc [[Charles Quint|Charles d'Autriche]] (le futur Charles Quint), duc de Bourgogne et petit-fils de l'empereur [[Maximilien Ier du Saint Empire|Maximilien]] (lui-même premier mari - par procuration - d'[[Anne de Bretagne]]). Ce contrat de mariage est signé le 10 août [[1501]] à [[Lyon]] par [[François de Busleyden]], [[Liste des archevêques de Besançon|archevêque de Besançon]], [[Guillaume de Croÿ]], Nicolas de Rutter et Pierre Lesseman, les ambassadeurs du roi [[Philippe Ier de Castille|Philippe I{{er}} de Castille]] ''le Beau'', père de l'archiduc. Ces fiançailles auraient fait passer la [[Bretagne]] à la mort d'Anne dans les mains de ce prince déjà héritier de l'[[Autriche]], de l'[[Espagne]] et de « l'empire bourguignon ». En [[1505]], voulant éviter l'encerclement du royaume et la perte de la Bretagne, Louis XII, très malade, fait annuler ces fiançailles par les [[États généraux de Tours de 1506|États généraux de 1506]], au profit du jeune comte d'Angoulême, le futur [[François Ier de France|François I{{er}}]], auquel Claude était promise depuis quatre ans par une disposition restée secrète.<ref>Philippe Tourault, '''Anne de Bretagne''', Perrin, Paris, 1990. p. 255'' : une déclaration datée du 30 avril 1501 à Lyon, et non publiée, déclarait nulle toute union de Claude de France avec un autre prince que le futur François I{{er}}.</ref>.

On a suggéré qu'elle était peut-être représentée sur la fameuse tapisserie de ''[[La Dame à la licorne]]''.<ref>La thèse de M. André Arnaud, exposée dans la'' Revue de l'Art'' n° 209 d’octobre 1981, numéro spécial ''Magie de la tapisserie'', soutient que la mystérieuse Dame de ''La Dame à la Licorne'' du musée de Cluny serait Mary Tudor, troisième épouse de Louis XII et sœur d’Henry VIII, qui fut reine de France d’août à décembre 1514. Les tapisseries de ''La Dame à la Licorne'' auraient été tissées pour Antoine Le Viste, peut-être à Bruxelles, Tournai ou Bruges. Elles pourraient être l’œuvre du peintre Jean Perréal, dit Jehan de Paris.

Les six tapisseries actuellement visibles au Musée du Moyen Age et des Thermes de Cluny à Paris, rescapées d’une série de huit tapisseries, raconteraient divers épisodes de la vie de Mary en France. Cette interprétation est développée et à discuter sur le site [http://pagesperso-orange.fr/jacky.lorette La Chasse à la licorne et La Dame à la licorne : deux œuvres de Jean Perréal ?]</ref>.

La reine Claude est morte en couches. Elle n'était plus que l'ombre d'elle-même, épuisée par ses grossesses successives dont la première avait été portée alors qu'elle n'avait pas quinze ans et affaiblie par une tuberculose osseuse (comme sa mère) et par la [[syphilis]] que lui avait donné son mari.<ref>Francis Hackett, ''Francois Ier'', Payot, 1984, p. 510</ref>.

S'ha suggerit que era potser representada sobre la famosa tapisseria de ''[[La Senyora A L'unicorn]]''.<ref>La tesi del Sr. André Arnaud, exposada en la''Tornada a Veure de l'Art'' n°; 209 d'octubre de 1981, número especial ''Màgia de la tapisseria'', sosté que la misteriosa Corona de ''La Senyora a l'Unicorn'' del museu de Cluny seria Mary Tudor, tercera esposa de Louis Xii i germana d'Henry Viii, que va ser reina de França d'agost a desembre de 1514. Les tapisseries de ''La Senyora a l'Unicorn'' tindrien estat teixides per a Antoine Le Viste, potser a Brussel·les, Vaig Girar o Bruges. Podrien ser l'obra del pintor Jean Perréal, dit Jehan de París.

Les sis tapisseries actualment visibles al Museu de l'Edat Mitjana i de les Termes de Cluny a París, supervivents d'una sèrie de vuit tapisseries, contarien diversos episodis de la vida de Mary a França. Aquesta interpretació és desenvolupada i a discutir sobre l'indret [http://pagesperso-orange.fr/jacky.lorette La Caça a l'unicorn i La Picona a l'unicorn: dues obres de Jean Perréal ?]</ref>.

La reina Claude ha mort en capes. No era més que l'ombra d'ella mateixa, esgotada pels seus embarassos successius dels quals la primera havia estat portada mentre que no tenia quinze anys i debilitada per una tuberculosi òssia (com la seva mare) i per la [[sífilis]] que li havia donat el seu marit.<ref>Francis Hackett ''Francois Iè'', Payot, 1984, pàg. 510</ref>.